dimanche, 17 juin 2007
L'étoile des amants (citations extraites de...)
"Observe le temps comme un faucon"
"La vigilance repose, l'hypocrisie fatigue"
"Le paradis d'un homme est sa bonne nature"
"Mêlez-vous de vos affaires, et les imposteurs s'évanouiront d'eux-mêmes"
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jeudi, 31 mai 2007
Struggle for time
"Je réponds simplement "oui, oui, non, non", un peu oui, un peu non, ça l'occupe, il y a longtemps que j'ai renoncé à expliquer quoi que ce soit à qui que ce soit, à justifier mon grain de folie, mon struggle for time. Jamais assez de temps pour sentir le temps. Un quart d'heure est un pays. Une demi-heure un continent parcourable."
Philippe Sollers, Le Lys d'or
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lundi, 21 mai 2007
Le Magazine de Autour des Auteurs n° 2 est en ligne
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jeudi, 10 mai 2007
Fantasmagories...
Avec une "installation" de Frédérique Azaïs et Michèle Fuxa, texte de Raymond Alcovère
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vendredi, 27 avril 2007
La cabane trempée
La Cabane Trempée, comme son nom ne l'indique pas,
est d'abord une association d'artistes...enfin...un groupe d'amis artistes,
qui organisent, ( depuis 1994 ) des expositions d'art contemporain,
dans une ancienne cabane de pêcheur ( nous y voilà ) ,
au bord de l'étang de l'Or, aux cabanes du Salaison, à Mauguio ( 34 )...Près de Montpellier
ET Pour 2007, ce sera comme d'habitude
Tous les week-ends et
jours fériés du mois de
Mai...
A savoir le Mardi 1er
Mai,
les week-end des
5,6,7 et 8 Mai,
12&13,17,18,
19&20,
26 & 27 Mai,
et aussi les 2 & 3 Juin.
Vous y verrez
notamment cette
toile de
Frédérique Azaïs
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mercredi, 11 avril 2007
J'écrivais des silences
Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.
Rimbaud, Une saison en enfer
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lundi, 02 avril 2007
Combattre une chose
Est-ce que combattre une chose, ce n’est pas être pris dans son mouvement ? N’est-ce pas vouloir inconsciemment la régénérer ?
Raymond Alcovère, extrait de "Solaire" : roman en cours d'écriture
13:24 Publié dans En cours d'écriture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, peinture, littérature, en cours d'écriture, Frédérique Azaïs
lundi, 19 mars 2007
La vie quand elle se met à ressembler au roman qu'on est en train d'écrire
Ce qui est intéressant, dans la vie, c'est quand elle se met à ressembler au roman qu'on est en train d'écrire... Magie ? Oui. A partir du moment où on commence un livre, le paysage bouge... Ballet insidieux... Les personnages réels, là, se déplacent... C'est comme s'ils essayaient d'échapper à ce qu'ils soupçonnent qu'on est en train d'écrire d'eux... Comme s'ils s'engageaient dans des diversions parallèles... Pour rectifier votre mémoire... Dans un sens plus favorable, plus flatteur... Les femmes ont sur ce point une plasticité particulière... Un radar... Un neuvième sens... Elles sentent le récit possible... L'écriture... Elles viennent s'interposer... S'inter-proposer...
Philippe Sollers, Femmes
Peinture de Frédérique Azaïs
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dimanche, 11 mars 2007
Nous savons de quel côté regarder
Un oiseau bleu s'envole vers l'est, entre les mains tendues de cette terre gelée dont la poussière des routes s'effrite sous les yeux de ceux que les sommeils quittèrent. Les femmes brusquement raccrochent leurs tabliers, lancent leurs coeurs à sucer à des enfants plus pâles que des pierres de lune. Les herbes libres des champs et les statues de marbre, content à l'abîme le plaisir inoubliable d'être peigné par la lumière et le vent. Les animaux les plus puissants s'assoupissent lentement comme des jeunes filles à l'ombre des légendes, avec sous leurs pattes repliées le pourquoi et le comment des tristes dimanches. Du plus lointain de la mer, nous parvient cet étrange bouquet de musique, ce goût de plume rare et d'encre surchauffée où infuse l'effroyable prophétie.
Nous savons de quel côté regarder.
Jean-Luc Aribaud. Les mondes illimités. L'arrière-Pays, 1998
Tableau de Frédérique Azaïs
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samedi, 10 mars 2007
Le passage des enfances
Nous ressemblons à présent à ces hautes demeures, dont les murs ficelés de lierre se dépêchent de vieillir, comme pour mieux cerner le passage des enfances.
Jean-Luc Aribaud. Les mondes illimités. L'arrière-Pays, 1998
Tableau de Frédérique Azaïs
09:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, peinture, poésie, Jean-Luc Aribaud, Frédérique Azaïs
mardi, 16 janvier 2007
Le vent est le seul maître du ciel, de la terre et de la mer. Il attise les grandes passions et éteint les petites
Frédérique Azaïs
15:03 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, peinture, Frédérique Azaïs
lundi, 15 janvier 2007
J'irai jusqu'au bout du langage...
Frédérique Azaïs
10:03 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, peinture, Frédérique Azaïs
dimanche, 14 janvier 2007
Aurore, or du temps
16:28 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, Frédérique Azaïs
mardi, 26 décembre 2006
Le sentiment qu’il y a de la vie dans ce qui a été créé
Il dit : les poètes dont on dit qu’ils nous donnent la réalité n’ont pas non plus la moindre idée de ce qu’est la réalité ; mais ils sont malgré tout plus supportables que ceux qui veulent la transfigurer. Il dit : le bon Dieu a fait le monde comme il devait l’être et nous ne gribouillerons assurément rien de mieux ; notre unique effort doit consister à l’imiter autant que possible dans nos créations. J’exige en tout – vie, possibilité d’exister, cela suffit. Et il n’est plus besoin dès lors de se poser la question de savoir si c’est beau ou laid. Au-delà de ces deux termes, le seul critère en matière d’art est le sentiment qu’il y a de la vie dans ce qui a été créé.
Büchner, Lenz
Frédérique Azaïs : "Bleu"
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lundi, 27 novembre 2006
Tous les paysages du monde
« Je donnerais tous les paysages du monde pour celui de mon enfance."
Cioran
Frédérique Azaïs : Tous les matins du monde
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vendredi, 17 novembre 2006
Le chant de l'albinos
J'avais un ami si blanc en Afrique noire que le soleil le mordait jusqu'aux os et laissait sur sa peau les marques roses d'une succion obscène. Ses yeux étaient rouges, deux blessures qui ne cicatrisaient pas. C'était de sa faute : on lui avait bien dit, enfant, de ne pas laisser traîner son regard dans le ciel flamboyant. Il n'avait pas souvenir pourtant d'avoir joué avec la boule de feu qui rabote la cime des kapokiers en semant ses copeaux de lumière d'un côté à l'autre du jour, mais son entourage l'avait convaincu : il était un enfant de la nuit que rien ne pourrait réchauffer. Sa peau était froide comme celle d'un serpent, odieuse au toucher, sifflait-on à ses oreilles. Aucune main ne s'était jamais tendue pour lui souhaiter un meilleur matin. Il se demandait si une caresse brûlait ? S'il en était privé pour son bien, pour le préserver des souffrances de l'affection ? La tendresse provoquait-elle aussi des douleurs irritantes sur la peau ? Souvent, il avait léché ses bras, pour vérifier, effleuré son épaule du bout des doigts, pour vérifier : la douceur ne le blessait pas, et celle qu'il tentait de communiquer à son mainate, en lui lissant les plumes délicatement, n'effrayait pas non plus l'oiseau à la parure nocturne. Il avait adopté un compagnon aussi noir que lui était blanc marbré de rose, un ami bavard, la seule créature de cette nature prétendue issue de Dieu à lui parler. L'oiseau était un confident précieux. Il lui rapportait des chroniques de la vie des branches, de cet observatoire où l'on pépie et épie les hommes sans se faire repérer. L'oiseau sombre le prévenait des menaces qui se formulaient, des expéditions punitives qui se fomentaient contre lui si un malheur s'était abattu sur le village et que la communauté cherchait une victime expiatoire. Chaque fois, il en était ainsi : le fantôme aux cheveux de paille devait payer la faute pour libérer les vivants qui se jugeaient sans anomalie. On ne prononçait pas son nom. On crachait des mots sales sur son passage ; des allégories dégradantes le désignaient dans les conseils de quartiers ou de districts. Le mainate était bien obligé de lui répéter que le titre de bouc lui était souvent décerné avec, accolées, la promesse expéditive de la mort et de l'enfer, la menace du sacrifice. L'oiseau avait appris le vocabulaire de la haine dans une famille influente de l'administration coloniale où il était assigné à résidence. Il y était hébergé en cage. On le nourrissait et l'abreuvait de formules grossières que les enfants de maîtres lui ordonnaient de répéter. Pour ces gamins aux cheveux blonds, plaqués mouillés sur leur crâne pâle, il était évident que le Noir sentait la sueur d'âne, l'odeur de la paresse, le parfum de la fourberie. On leur avait inculqué cette vérité-là. Et ces mioches aux chemises fraîches et repassées étaient eux-mêmes de beaux perroquets à shorts kakis ; ils croassaient devant l'oiseau prisonnier les paroles que les adultes s'échangeaient par-dessus les assiettes quand, eux, à table, n'avaient que le droit de se taire. L'oiseau réputé pour son don de mimétisme, devait les redire. Et si, au bout du dixième ordre, il ne récitait pas les adjectifs vulgaires dont on couvrait les nègres de la plantation, véritables pagnes de la dérision, il risquait d'y perdre ses plumes, arrachées une à une par les petits doigts blancs furieux aux ongles propres. Le mainate apprit ainsi à sacrer, à blasphémer, à injurier le noir, la nuit et les esprits stupides de l'ombre. Pleuvait sur lui le rire des jeunes tortionnaires qui, en attendant de remplacer leurs pères, allaient à l'école des Pères Blancs. Au jour de l'Indépendance, une main de femme ouvrit la cage de l'oiseau. Le mainate libéré ne prit pas part au défilé. Il se méfiait des bouches qui proféraient liberté, égalité et tous ces slogans de fraternité ruminés sous la contrainte du bâton, ces mots qui s'agitaient sur les lèvres mais n'étaient pas encore descendus au fond du c¦ur, n'étaient pas passés dans le sang. Il n'y avait qu'un être humain, une créature verticale, à se tenir à l'écart de la fête : un homme blanc, taché de plaques roses, nu sous un caïlcédrat au bord du fleuve. Il jetait ses loques, ses vieux habits d'opprimé, dans la vase, et s'habillait, ce jour-là, de neuf. Il enfila un pantalon noir, une veste noire, une chemise blanche et recouvrit sa tête d'un haut-de-forme. Puis il dit au miroir qui lui renvoyait sa nouvelle image : "Ainsi je serai celui qu'ils veulent que je sois : Baron Samedi, l'esprit de vengeance, l'envoyé des trépassés, le patron de leurs peurs. Puisse mon aspect les tenir à jamais éloignés de moi !" C'est l'oiseau qui, petit à petit, lui apprit la poésie et l'art du chant, nourri de l'expérience des airs. C'est l'oiseau qui réussit à le convaincre de faire entendre sa voix au monde si les yeux des humains étaient trop faibles pour discerner la beauté, si les yeux des humains étaient aveuglés par le brandon des préjugés, si les yeux des humains avaient de la misère à reconnaître l'humain derrière la différence d'apparence. J'avais en Afrique un ami albinos, un très grand chanteur noir à la peau blanche, couleur de cadavre, que le monde entier écoutait avec un immense respect, les yeux fermés sans pouvoir retenir des larmes de pure émotion.
Jean-Yves Loude, nouvelle parue dans la revue L'instant du monde n°8
Frédérique Azaïs, Passionnément
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mardi, 14 novembre 2006
L'humour de Proust, suite
—«Ah! est-ce que vous connaissez quelqu’un à Balbec? dit mon père. Justement ce petit-là doit y aller passer deux mois avec sa grand’mère et peut-être avec ma femme.»
Legrandin pris au dépourvu par cette question à un moment où ses yeux étaient fixés sur mon père, ne put les détourner, mais les attachant de seconde en seconde avec plus d’intensité—et tout en souriant tristement—sur les yeux de son interlocuteur, avec un air d’amitié et de franchise et de ne pas craindre de le regarder en face, il sembla lui avoir traversé la figure comme si elle fût devenue transparente, et voir en ce moment bien au delà derrière elle un nuage vivement coloré qui lui créait un alibi mental et qui lui permettrait d’établir qu’au moment où on lui avait demandé s’il connaissait quelqu’un à Balbec, il pensait à autre chose et n’avait pas entendu la question. Habituellement de tels regards font dire à l’interlocuteur: «A quoi pensez-vous donc?» Mais mon père curieux, irrité et cruel, reprit:
—«Est-ce que vous avez des amis de ce côté-là, que vous connaissez si bien Balbec?»
Dans un dernier effort désespéré, le regard souriant de Legrandin atteignit son maximum de tendresse, de vague, de sincérité et de distraction, mais, pensant sans doute qu’il n’y avait plus qu’à répondre, il nous dit:
—«J’ai des amis partout où il y a des groupes d’arbres blessés, mais non vaincus, qui se sont rapprochés pour implorer ensemble avec une obstination pathétique un ciel inclément qui n’a pas pitié d’eux.
—«Ce n’est pas cela que je voulais dire, interrompit mon père, aussi obstiné que les arbres et aussi impitoyable que le ciel. Je demandais pour le cas où il arriverait n’importe quoi à ma belle-mère et où elle aurait besoin de ne pas se sentir là-bas en pays perdu, si vous y connaissez du monde?»
—«Là comme partout, je connais tout le monde et je ne connais personne, répondit Legrandin qui ne se rendait pas si vite; beaucoup les choses et fort peu les personnes. Mais les choses elles-mêmes y semblent des personnes, des personnes rares, d’une essence délicate et que la vie aurait déçues. Parfois c’est un castel que vous rencontrez sur la falaise, au bord du chemin où il s’est arrêté pour confronter son chagrin au soir encore rose où monte la lune d’or et dont les barques qui rentrent en striant l’eau diaprée hissent à leurs mâts la flamme et portent les couleurs; parfois c’est une simple maison solitaire, plutôt laide, l’air timide mais romanesque, qui cache à tous les yeux quelque secret impérissable de bonheur et de désenchantement. Ce pays sans vérité, ajouta-t-il avec une délicatesse machiavélique, ce pays de pure fiction est d’une mauvaise lecture pour un enfant, et ce n’est certes pas lui que je choisirais et recommanderais pour mon petit ami déjà si enclin à la tristesse, pour son cœur prédisposé. Les climats de confidence amoureuse et de regret inutile peuvent convenir au vieux désabusé que je suis, ils sont toujours malsains pour un tempérament qui n’est pas formé. Croyez-moi, reprit-il avec insistance, les eaux de cette baie, déjà à moitié bretonne, peuvent exercer une action sédative, d’ailleurs discutable, sur un cœur qui n’est plus intact comme le mien, sur un cœur dont la lésion n’est plus compensée. Elles sont contre-indiquées àvotre âge, petit garçon. Bonne nuit, voisins», ajouta-t-il en nous quittant avec cette brusquerie évasive dont il avait l’habitude et, se retournant vers nous avec un doigt levé de docteur, il résuma sa consultation: «Pas de Balbec avant cinquante ans et encore cela dépend de l’état du cœur», nous cria-t-il.
Mon père lui en reparla dans nos rencontres ultérieures, le tortura de questions, ce fut peine inutile: comme cet escroc érudit qui employait à fabriquer de faux palimpsestes un labeur et une science dont la centième partie eût suffi à lui assurer une situation plus lucrative, mais honorable, M. Legrandin, si nous avions insisté encore, aurait fini par édifier toute une éthique de paysage et une géographie céleste de la basse Normandie, plutôt que de nous avouer qu’à deux kilomètres de Balbec habitait sa propre sœur, et d’être obligé à nous offrir une lettre d’introduction qui n’eût pas été pour lui un tel sujet d’effroi s’il avait été absolument certain,—comme il aurait dû l’être en effet avec l’expérience qu’il avait du caractère de ma grand’mère—que nous n’en aurions pas profité.
Du côté de chez Swann
Frédérique Azaïs : Le toi du monde
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lundi, 06 novembre 2006
Agir à la façon de la Nature
"Ce qui me semble à moi le plus haut dans l'Art (et le plus difficile), ce n'est ni de faire rire, ni de faire pleurer, ni de vous mettre en rut ou en fureur, mais d'agir à la façon de la Nature." : Gustave Flaubert ; cité par Simon Leys : "Poésie et peinture, Aspects de l'esthétique chinoise classique" in Essais sur la Chine, collection Bouquins. Leys cite aussi Picasso qui a écrit presque la même chose : "Il ne s'agit pas d'imiter la nature, mais de travailler comme elle."
Tableau de Frédérique Azaïs
01:20 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, littérature, Picasso, Simon Leys, Frédérique Azaïs, Chine
dimanche, 05 novembre 2006
Cette lumière est divine
"L’être ouvert - à la mort, au supplice, à la joie - sans réserve, l’être ouvert et mourant, douloureux et heureux, paraît déjà dans sa lumière voilée : cette lumière est divine. Et le cri que, la bouche tordue, cet être tord peut-être mais profère est un immense alléluia, perdu dans le silence sans fin."
Georges Bataille
Frédérique Azaïs : "Tous les matins du monde"
19:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Frédérique Azaïs, Georges Bataille
samedi, 07 octobre 2006
Vent d'Art, c'est ce soir !
Les 67 artistes du salon sont heureux de vous convier au Vernissage samedi 7 octobre 19h à VENDARGUES (Hérault)
en présence de Pierre DUDIEUZÈRE, Maire de Vendargues et Fabrice MALANDAIN, Délégué à la Culture
à l’honneur : Albert LUZUY, Serge BACOU & Alain JAMIS
les jeunes du CMJ Vendargues & des étudiants de Montpellier animeront cette soirée en présentant
les créations de feutre de laine de Valérie Vidal, Marjolaine Haslinghuis et du Larron Chaussé.
Et……un portraitiste de talent en action !
Dimanche 8 octobre 15h/18h : MAKO et ses collages : démonstration
Mardi 10 octobre 20h : conférence informelle de Nicole BOURREAU : « Tout Art est le portrait d’une idée »
Espace Armingué Avenue de la Gare du Vendredi 6 au Vendredi 13 octobre
de 14h à 19h et de 10h à 12h et 14h/19h le week-end
Tableaux ici : petits formats de Frédérique Azaïs
Contact : creas@mac.com
09:52 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Frédérique Azaïs, Vent d'Art